Une jeune fille s'éprend de l'amant de sa mère, loin de se douter des conséquences tragiques de cette idylle défendue. C'est la trame de 21 , un drame à rebondissement écrit et réalisé par la jeune ivoirienne Marina Niava. Tourné dans de luxueux décors de la ville d'Abidjan, la capitale économique ivoirienne, ce court-métrage de 27 minutes a entamé son périple dans les festivals internationaux.
21 a été présenté pour la première fois le 04 avril dernier au Oakland International Film Festival aux USA.
Venu en grand nombre pour assister à la projection d'un film américain programmé juste après, le public californien a été conquis par l'histoire et la qualité technique de 21 à en croire David Roach, Directeur du festival. C'est la première fois que nous projetons un film de la Côte d'Ivoire et nous en sommes ravis. Nous envisageons d'inviter plus de cinéastes africains à nos prochaines éditions , commente Mr Roach.
Le festival d'Oakland ne comportait pas de compétition cette année mais rien n'est perdu ; 21 tentera de décrocher un prix au Festival Vues d'Afrique au Canada, du 25 avril au 5 mai prochain. La Côte d'Ivoire, faut-il le souligner, sera valablement représentée à Montréal avec, outre 21 de Miss Niava, des productions telles La Radio d'Armand Brice Tchikamen et Fidèle Koffi et Un dîner pas comme les autres d'Eric M'Boua.
Basée en Californie, Marina Niava sera sur les bords de la lagune Ebrié en juin prochain pour le GPACT, soirée de récompense du 7ème art africain. Une grande projection est également en projet pour présenter 21 aux cinéphiles ivoiriens.
Ex-journaliste à Radio JAM et coscénariste de Teenager saison 1, Marina Niava s'est envolée en 2010 pour l'Europe puis les Etats-Unis avec pour but de se perfectionner et produire des films et séries compétitifs sur le marché international. Avec plusieurs scénarios sous les bras dont un long-métrage en préparation, la jeune ivoirienne n'a pas fini de faire parler d'elle.
Extrait du court-métrage ivoirien de Marina Niava 21
Publié le: 24/4/2014 |