lundi 28 avril 2014 par L'intelligent d'Abidjan

Média d'Etat ou Média Public , il n' ya pas de nuances. A mon avis, une certitude qu'on découvre aisément. Média d'Etat est un abus de langage. Quand on fait l'état des lieux de la fonction disponible des Média d'Etat , il n y a pas de changement dans son rapport avec l'Etat qui concerne tout le monde. L'Etat c'est tout le monde. Forcément le bien de l'Etat appartient à tout le monde. Dans ce cas, nous nous comprenons déjà mais en Afrique, Média Public et Média d'Etat provoquent des incompréhensions et des débats. Excepté quelques rares formateurs en communication, et des journalistes bien formés, et d'esprit saint, appartiennent qui signifie que les agents de radio, de télé, ou la d'une administration de presse sont soumis au chef de l'Etat et raccordés au palais. Car, c'est bien de cela qu'il s'agit dans l'esprit des chefs d'état africain. Le Média d'Etat , est égal au Média Public . L'un et l'autre appartient aux populations, comme aux institutions étatiques à tout le monde. En passant par les différents acteurs de l'Etat , qui sont les planteurs, les artistes, les syndicats, les hommes politiques, les femmes leaders, les footballeurs, et reste naturellement le président de République, du conseil économique et social, les ambassadeurs, et l'opposition politique. Autrement dit le Média d'Etat sert les populations qui composent et forment l'Etat , et dépend du public qui compose et forme également l'Etat . le Média d'Etat , un abus de langage, fait son bonhomme de chemin en Tunisie, Guinée, Congo Brazzaville, en Angola, en République Démocratique du Congo, en Egypte, en Syrie, où on ne regarde que les activités du président. Où, sont eues des informations, qui n'ont plus de vocation d'intérêt général. Les Africains sont très heureux de faire usage apprécié de France 24, de Radio France Internationale, de BBC ; ou la Voix de l'Amérique, qui leur permettent d'avoir toutes les informations en rapport avec leurs propres continent. Du Sénégal, au Cap Vert, Madagascar, Mali, Gabon, Kenya, en passant par la Lybie, le Benin, le Togo, les Africains préfèrent se fier aux seules informations des médias occidentaux plutôt qu'à celles de leur Radio d'Etat , qu'ils ont eux-mêmes rendu médiocre. C'est un message ?'dégoutant'' à destination des journalistes des Medias de l'Etat en Afrique, affublés au besoin, par un abus de langage de Média d'Etat . C'est ainsi que l'on pourrait par exemple voir des journalistes interpellés, ou un journaliste démis de ses fonctions, parce qu'il n'a pas affiché son patriotisme à l'antenne de la radio, ou de la télévision d'Etat . Pour le moment, je ne sais pas exactement, si le pouvoir constitutionnel en Afrique, propose aux Média d'Etat des informations au contenu à la norme de l'Etat'. Autrement dit, il n'existe pas de journaliste ?'d'Etat''. Il y a des journalistes formés, et bien formés, pour qu'ils puissent rendre l'information en toute objectivité et avec qualité, information à laquelle va se rallier tout l'Etat et le Public . Pour le cas de la Côte d'Ivoire, où le téléspectateur est à la fois l'Etat et le Public , il n'est pas facile que les médias d'Etat facilitent leurs consommations de la denrée information. Ils ne s'y retrouvent pas. Du reste, il est important de réfléchir sur le thème de Média d'Etat , surchargé de conservatisme politique de ceux qui sont au pouvoir en Afrique. A eux seuls, ils sont l'Etat . A eux seuls, ils sont le Public . Pauvre Afrique ! Je vous laisse respirer et réfléchir à ce que je viens d'écrire.

Par Ben Ismaël

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