Le Premier ministre Daniel Kaban Duncan a lancé les travaux de renforcement de l'axe routier qui, part d'Adzopé sud en passant par Akoupé pour déboucher sur le pont de la Comoé, le premier coup de pioche a été donné le samedi 26 mars 2014.
Les travaux sont financés par l'Agence française de développement (AFD) dans le cadre du Contrat désendettement développement (C2D) à hauteur de 21 milliards FCFA. La durée d'exécution de l'ouvrage routier est estimée à 24 mois. Pour le Premier ministre, la réhabilitation des infrastructures routières, revêt plusieurs avantages, aux plans économiques, commerciaux et sociaux. La réhabilitation de cette route qui est un maillon important de l'axe de la communication entre la Côte d'Ivoire et le Ghana, va favoriser le développement des échanges entre les deux pays et renforcer l'intégration régionale de notre pays au sein de la CEDEAO. Cette route qui a une grande vocation économique va favoriser l'écoulement des produits vivriers et les produits d'exportation vers les pôles urbains et vers le port d'Abidjan. Mieux, pour les personnes qui utilisent quotidiennement cette route, il sera plus facile d'accéder aux services de base, comme les hôpitaux et les écoles. Encore mieux, la situation d'inconfort, j'allais dire la situation de calvaire liée au mauvais état de la route pour ceux qui l'empruntaient ne sera plus qu'un mauvais souvenir au terme des travaux de 24 mois maximum, a-t-il souligné. Quant au financement, Daniel Kablan Duncan y voit la renaissance de la coopération bilatérale entre les deux pays. Le C2D est une preuve tangible de la vitalité retrouvée des relations de coopération qui existe entre la Côte d'Ivoire et la France, a-t-il indiqué. Le ministre en charge des Infrastructures économiques, Patrick Achi, a dans son intervention précisé que la remise à neuf de tout le réseau routier allant d'Adzopé jusqu'à Bouna, vise à redonner à ce réseau une dimension internationale. Avec le prolongement futur d'Agnibilekrou par le tronçon de Bouna, cette route changera de nom pour ne plus être une route nationale mais une route internationale, a martelé le ministre.
Ernest Famin, correspondant