? Monsieur le ministre d'Etat, ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la solidarité,
? Monsieur le représentant de Monsieur le ministre de la Fonction publique et de la reforme administrative,
? Messieurs les adjoints au maire et mesdames et messieurs les Conseillers municipaux,
? Monsieur le représentant du Patronat ivoirien,
? Monsieur le Secrétaire général de l'Ugtci,
? Monsieur le Président de la Cgeci,
? Mesdames et Messieurs les Directeurs, Sous-directeurs et Chefs de service,
? Mesdames et Messieurs les délégués syndicaux,
? Valeureuses et valeureux travailleurs de Côte d'Ivoire,
? Mesdames et Messieurs les représentants de la Société civile,
? Distingués invités,
? Mesdames et Messieurs, vous toutes et tous en vos rang, grade et distinction,
L'écrivain français André Gide, le 04 aout 1936 a dit : la première condition du bonheur est que l'homme puisse trouver joie au travail. Il n'y a vraie joie dans le repos, le loisir, que si le travail joyeux le précède.
Le travail le plus pénible peut être accompagne de joie dès que le travailleur sait pouvoir goûter le fruit de sa peine. La malédiction commence avec l'exploitation de ce travail par un autrui mystérieux qui ne connait du travailleur que son rendement.
Cette réflexion, reste d'actualité aujourd'hui et est l'image de l'environnement professionnel, où se rencontrent les intérêts divergents des travailleurs et des employeurs. Cette coexistence induit inévitablement des relations de collaboration mais également des relations conflictuelles.
La célébration du 01er mai se présente alors comme l'occasion de se parler, de s'écouter et de se comprendre, afin de trouver le point d'équilibre qui donne satisfaction aux attentes de chacune des parties qui dépendent en définitive l'une de l'autre.
Cette année, encore, la commune de Treichville, qui abrite la Bourse du travail, s'honore de vous accueillir, à l'occasion de la célébration de la fête du travail, pour certains et pour la fête du 1er mai, comme aiment à le dire d'autres.
Qu'il nous soit permis, au nom du Conseil municipal, en celui des vaillantes populations de la cité N'zassa, de vous saluer et de vous souhaiter la bienvenue, dans cet auditorium de la Bourse du travail, pour l'étape préliminaire de la commémoration officielle de cette fête, de prime importance pour les travailleurs du monde entier.
Nos salutations s'adressent plus particulièrement aux membres du gouvernement et leurs représentants, notamment, Monsieur le ministre d'Etat, ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la solidarité, ainsi que Monsieur le ministre de la Fonction Publique et de la Reforme Administrative.
Votre présence, en votre rang et qualité, traduit pour nous, l'intérêt que vous accordez aux travailleurs de Côte d'Ivoire.
Soyez-en remerciés, et veuillez être notre porte-parole auprès de son Excellence, Monsieur le Président Alassane Ouattara, en témoignage de notre reconnaissance pour les actions que lui et son gouvernement posent chaque jour pour le bien-être de nos concitoyens.
La récente augmentation du Smig ; la revalorisation des salaires des fonctionnaires promis par son Excellence Monsieur le Président de la République, apportera, un énorme soulagement aux travailleurs et cela est à saluer.
Et nous savons que les autres questions relatives à la révision du statut général de la Fonction Publique, le code du travail et la revalorisation du salaire minimum agricole garanti (Smag), l'harmonisation des minimas catégoriels conventionnels hiérarchiques avec les réalités du moment, ainsi que l'actualisation, en termes de revalorisation, des barèmes de l'ensemble des travailleurs des secteurs d'activités du pays trouveront des réponses appropriées.
Qu'il nous soit également permis de traduire notre gratitude et nos encouragements aux valeureux travailleurs de notre pays, à travers leur fédération principale, l'Ugtci, qui constitue une force de propositions et d'actions, au service de ses membres, depuis plus de 50 ans.
La question du travail et de l'emploi, mieux de l'accès à l'emploi, demeure aujourd'hui une des préoccupations majeures de notre société, avec à la clé, les attentes de plus en plus nombreuses de notre jeunesse. Les dernières statistiques nationales estiment à près de 5,5 millions le nombre de chômeurs dans notre pays.
C'est pourquoi les élus locaux doivent être renforcés, dans leurs politiques territoriales, afin d'accompagner les efforts de l'Etat.
L'ensemble des acteurs concernés par cette problématique doivent pouvoir disposer d'un cadre de partage et de synergie de leurs interventions.
En effet, seule une vraie dynamique collective et un puissant développement local porté par les élus locaux et la société civile peuvent nous permettre d'y arriver.
La commune de Treichville vient de se doter d'un Guichet communal de l'emploi, qui vise la création de plus de 4000 emplois sur le bassin territorial, et nous espérons vivement que d'autres collectivités, viendront s'inscrire dans cette dynamique.
Cette tribune est pour nous, l'occasion de lancer un vibrant appel au secteur privé, à investir davantage auprès et avec les collectivités territoriales, car elles ont de l'espace, elles sont de plus en plus attractives et elles ont du savoir-faire.
Mesdames et Messieurs, Honorables invités, la commémoration ce jour, s'inscrit certes, dans un contexte où les attentes des uns et des autres sont nombreuses et exigent des réponses pas si évidentes que cela, mais les indicateurs donnent d'espérer et de renforcer en nous, les valeurs accompagnant le travail, à savoir la performance, l'excellence, la responsabilité et la productivité, l'équité, l'abnégation, la recevabilité, etc.
L'année dernière, à la même date et ici même, nous faisions un plaidoyer contre le travail des enfants, que nous devons toutes et tous sortir des méandres de l'exploitation, en leur offrant une formation de base solide, plutôt que de les transformer en bête de somme ou nouveaux esclaves, pire en soldats.
Nous voudrions relancer cet appel et saluer toutes les initiatives allant dans ce sens, notamment celles de la Première Dame, Madame Dominique Ouattara, de l'Unicef et des autres organisations ?uvrant à cette fin.
Pour conclure, nous voudrions, saluer les travailleurs oubliés ou peu honorés de notre pays, nous pensons aux personnels domestiques, aux vendeuses d'aloco, aux porte-faix, aux vendeurs de journaux, aux cireurs, à nos mères et s?urs dans les marchés, et autres opérateurs du secteur informel.
Mesdames et messieurs, honorables invités, c'est non sans vous remercier de votre présence remarquée, que nous voudrions souhaiter une excellente fête du travail à toutes et à tous.
Je vous remercie !