lundi 5 mai 2014 par Notre Voie

Le championnat national de volleyball 2013-2014 qui a débuté avec 10 équipes masculines et 10 équipes féminines connaît un arrêt depuis le 6 avril dernier, après seulement quatre journées. A l'origine de cette situation, le forfait général infligé à six équipes de l'intérieur du pays (Daloa, Grand Lahiou, Dabou, Abengourou) par la fédération en application des règlements généraux qui stipulent qu'après trois forfaits, une équipe est déclarée forfait général et est disqualifiée pour la suite du championnat . De fait, les six équipes entendaient ainsi protester contre la baisse du montant de l'appui fédéral accordé aux clubs participant aux activités fédérales.
Deux jours après la 4ème journée, soit le 8 avril, la SOA, l'AS Tanda, le Stella, l'AUC, Port Bouet, le Red star et Ivoire amazones ont, à l'issue d'une réunion, décidé de la suspension de leur participation au championnat en vue d'obtenir la réintégration des six équipes frappées de forfait général.

Afin de permettre aux clubs de se prononcer sur la question, et après plusieurs concertations ayant enregistré des divergences de points de vue, la fédération a convoqué une assemblée générale extraordinaire pour le 26 avril 2014 avec un point unique à l'ordre du jour : la réintégration des clubs au championnat de D1.

Malgré quelques perturbations qui ont occasionné la sortie de la salle de quelques délégués ce 26 avril, le oui en faveur du retour des six clubs de l'intérieur a été obtenu. Curieusement, un collectif de responsables de clubs exigeant le départ du président de la fédération qu'ils accusent de mauvaise gestion et surtout de mal gérer l'argent de la parafiscalité.
Samedi dernier, au siège de la Fédération ivoirienne de volleyball, au stade Robert Champroux, Koné Sanga, le mis en cause, s'adressant à la presse a indiqué : J'espère que la tension va retomber pour que nous puissions reprendre nos compétitions Les discussions avancent dans le bon sens pour la reprise du championnat . Et le patron de la FIVB d'ajouter : Pour nous, l'heure n'est pas à l'appréciation du travail du comité directeur. Cela se fait tous les quatre ans au terme du mandat du président. Il faut donc attendre pour juger. S'agissant de la parafiscalité que je gérerais mal, il faut savoir que chaque année, il y a une assemblée de contrôle des comptes dont les clubs sont informés.

R.O.V

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