mardi 6 mai 2014 par AIP

La première session de la cour d'assises d'Abengourou, pour l'année judiciaire 2014, s'est ouverte lundi six ans après la toute dernière tenue en 2008.

Vingt quatre accusés doivent comparaitre devant cette cour pour répondre des faits de viol, d'assassinat, de tentative d'assassinat, de meurtre et de coups mortels. Le jury, appelé a statuer sur ces différentes infractions, est composé de juges professionnels et de juges occasionnels, notamment les jurés.

Au nombre de neuf, dont six titulaires et trois suppléants, ces jurés ont prêté serment afin d'agir selon leur intime conviction en faisant preuve d'impartialité et de conserver le secret des délibérations, même après la cessation de leurs activités.

Dans son réquisitoire, l'avocat général près la Cour d'appel d'Abidjan, Manlan Ehounou Laurent, a relevé justement l'intérêt et la nécessité de la présence des jurés dans la composition du jury des assises.

Selon lui, cette présence des juges non professionnels aux côtés des juges professionnels apporte un regard neuf sur la façon de rendre la justice et rapproche davantage la justice de la société. "Mieux, elle assure à la justice une certaine indépendance et la rend plus humaine", estime-t-il.

Au regard de ce rôle éminemment important qui est le leur dans la manifestation de la vérité, l'avocat général a invité les jurés de la cour d'assises d'Abengourou à faire preuve de bon sens et de pondération dans l'accomplissement de leur mission. Il leur a également demandé d'observer le principe sacro-saint de la présomption d'innocence.

rkk/kkp/tm

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