jeudi 8 mai 2014 par L'intelligent d'Abidjan

Depuis un certain temps, le débat politique ivoirien tourne autour du projet de mise en place d'une nouvelle Commission électorale indépendante (CEI).
Le Front Populaire-Uni, en tant que parti politique ivoirien et donc acteur de la vie politique de la Côte d'Ivoire, voudrait à son tour, donner sa position.
Mais avant toute chose, nous pensons qu'il est temps de reformer la Commission électorale indépendante (CEI) Ainsi donc, nous apprécions la décision du gouvernement de procéder à cette reforme. Toutefois, comme vous le savez, la décision elle-même n'est pas sans susciter des réactions.
Beaucoup parmi nous, ont catégoriquement rejeté la nouvelle nomenclature proposée par le gouvernement, qui, pourtant tient compte de la CEI de 2001 sous Laurent Gbagbo. D'autres ont voulu engager le débat sur la guerre des chiffres. C'est-à-dire, sur la composition par représentativité de cette structure.
Le Front Populaire-Uni trouve normal ce mouvement d'idées, d'autant que la crise ivoirienne que nous continuions de gérer est née des contestations des résultats de l'élection de 2010 proclamés par la CEI
C'est pourquoi au FP-U, nous pensons qu'il faut à la Côte d'Ivoire, une CEI consensuelle capable de conduire les Ivoiriens à des élections pacifiques et acceptées par tous.
Pour y parvenir, le FP-U préconise le dialogue à tous les niveaux.
Nous pensons au FP-U que c'est à cette condition que la Côte d'Ivoire pourra éviter d'autres crises postélectorales. Notre position se trouve à ce niveau, même si nous avons notre opinion sur la façon dont l'opposition s'oppose à tout.
Pour nous au FP-U, il aurait fallu que l'opposition significative accepte la main tendue du gouvernement et qu'elle s'asseye pour discuter. Nous osons croire que tel était le slogan de celui qui symbolise aujourd'hui la démocratie, et qui n'est autre que Laurent Gbagbo.
Nous croyons aussi que nous aurions pu ainsi, éviter le débat qui a cours en ce moment sur la question électorale.
Dans aucun pays, aucun gouvernement n'a accepté de se soumettre au bon vouloir d'une opposition. C'est pourquoi sans vouloir une CEI bancale, nous pensons que si l'opposition s'était jointe au gouvernement pour débattre de la question électorale, nous n'en serions pas à ce stade du débat.
Or, il semble que depuis plusieurs mois, le gouvernement discute avec une partie de l'opposition et pas avec toute l'opposition.
Nous pensons que tout le monde doit s'impliquer dans le débat politique afin d'éviter des tensions inutiles à notre pays.
Au FP-U, nous voulons une CEI consensuelle qui comprendra 19 membres, notamment un (1) représentant du Président de la république, un (1) représentant du ministère de l'Intérieur, un représentant (1) du ministère de l'économie et des finances, un(1) représentant de la Magistrature, un (1) représentant des avocats, deux (2) représentant des religieux (chrétien et musulman) un (1) représentant des organisations de la société civile, un (1) représentant de l'Assemblée nationale, quatre (4) représentants des partis politiques de l'opposition quatre (4) représentant des partis au pouvoir et deux (2) représentants de la Médiature. Soit 19 membres. Le FP-U souhaite que la Commission électorale indépendante soit présidée par un représentant de l'opposition mais une personnalité très modérée, donc capable de se mettre au dessus des opinions politiciennes

Fait à Abidjan le 7 mai 2014
Zady Djédjé
Président du FP-U

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