lundi 12 mai 2014 par APA

La première édition de Africa Women's Forum, qui a clos ses travaux samedi à Dakhla (Sud du Maroc), a convenu de la création d'une instance chargée des affaires de la femme africaine.
Conduite par un staff composé d'une présidente, deux vice-présidentes, une chargée du secrétariat et d'une trésorière, dont deux marocaines, cette institution vise à ouvrir des canaux de communication permanents entre les leaderships féminins en Afrique, afin d'assurer l'appui et l'autonomisation économique, sociale et politique de la femme dans le continent.

La création de cette instance découle d'un constat négatif sur la situation des femmes en Afrique qui, selon les conférenciers, vit sous le poids des guerres et des conflits ethniques et souffre de la marginalisation politique et économique et de la précarité sociale, même si elles représentent 52 pc de la population du continent.

Les participants à ce Forum ont également appelé à lever le blocus imposé aux séquestrés dans les camps de Tindouf (sud-ouest algérien), notamment les femmes et les enfants.

Les intervenants d'un colloque sur le thème Femmes, sécurité et paix , organisé dans le cadre de ce Forum, ont interpellé l'ONU et les organisations internationales pour mettre fin au drame des citoyennes marocaines séquestrées dans les camps de Lahmada, sur le territoire algérien, qui constitue une illustration de la situation des femmes africaines victimes des guerres et de l'insécurité sévissant dans le continent.

Ils se sont dits solidaires des femmes séquestrées dans les camps de Tindouf où elles subissent des abus en tous genres, dont le viol et la séparation de leurs enfants, relevant le blackout médiatique maintenu par le Polisario dans le dessein de masquer cette situation dramatique.

Ce rendez-vous, organisé à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et de l'Institut international pour la sécurité et le développement, en partenariat avec la Wilaya de la région d'Oued Eddahab-Lagouira, a réuni des femmes ministres, parlementaires et conseillères venues, entre autres, de l'Angola, du Bénin, du Cameroun, de la Centrafrique, du Gabon, de la Côte d'ivoire, de la Guinée, du Kenya, de la Mauritanie, de la Libye, du Mali, de Madagascar, du Sénégal, de la Tanzanie et de la Sierra Leone.

Cet événement a constitué l'occasion d'échanger sur le leadership féminin et sa contribution au développement du continent africain, à travers des panels traitant, entre autres, de Femmes et leadership politique, Femmes et leadership économique et Femmes, sécurité et droits.

HA/APA

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