Le ministre de la Défense qui présidait la cérémonie de restitution des biens occupés, hier, à Locodjro, dans le district d'Abidjan, a donné quelques éclairages sur l'attaque de la localité de Fêtè (Grabo), dans le Sud-ouest du pays.
Quel est le point de la situation sécuritaire à Fêtè, ce village de Grabo qui a été attaqué jeudi matin par des individus armés?
Le village est dans nos mains. Il faut dire qu'après tous les recoupements, il s'agit en réalité de bandits armés qui écument les villages frontaliers. Ce n'est pas la première fois. Il y a quelques jours, nous avons connu cette même situation et nous avons dû prendre des dispositions.
Que s'est-il passé exactement, alors?
Cette fois-ci, ces bandits ont attaqué dans la nuit (du mercredi à jeudi, ndlr). Nous les avons dégagés, en mettant de l'ordre dans ce village. Il s'agit précisément du village Fêtè, un poste frontalier avec nos frères du Libéria. C'est vrai que les attaques sont récurrentes dans cette zone, mais ce qu'il faut noter, c'est qu'il y a eu un grand changement. Nous sommes passés d'une situation d'incursion à une situation de banditisme. Ces bandits pillent des villages, les biens et les récoltes des populations dans les champs. Cela va vous étonner, mais c'est du grand banditisme.
Il est de coutume pour l'armée d'opérer un ratissage en pareille circonstance. Quel est l'état de cette opération à Fêté?
Je ne peux vous dire l'état du ratissage.
Réalisé par DL (stagiaire)