mardi 20 mai 2014 par Ministères

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Gnamien Konan, était aux côtés de son collègue de l'Education nationale et de l'enseignement technique, Kandia Camara, pour procéder à l'ouverture d'un séminaire portant sur la revue conjointe du secteur éducation/formation. Qui réunit les professionnels du système éducatif national et des partenaires au développement. Dans son adresse, le patron de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a livré les chiffres alarmants, en ce qui concerne le stock d'élèves qui sortent chaque année du système éducatif. Près de 75 000 jeunes sortent par an en fin du primaire dont plus de 15 000 ont plus de 14 ans ; 55000 jeunes sortent par an du 1er cycle du secondaire général, dont plus de 90% ont plus de 14 ans ; 66 000 jeunes qui sortent par an en fin du second cycle du secondaire, dont 100% âgés de plus 14 ans. Quant au supérieur, on estime à plus de 25 000, le nombre de jeunes par an, qui viennent grossir le stock. Soit un total de près de 250 000 jeunes qui sortent chaque année du système éducatif, en situation d'abandon et de non emploi, dont près de 150 000 jeunes âgés de plus de 14 ans, pour une capacité d'accueil actuelle du dispositif de la formation professionnelle d'environ 10 000 bénéficiaires par an. Face à ce qu'il a caractérisé d'échec, il a préconisé, de prime abord, ceci : D'après les chiffres que j'ai, on a dans le secondaire général 400 000 élèves, mais dans le professionnel, on a 68 000, soit moins de 18%. Ça aussi, ça ne va pas. Il faut arriver à équilibrer les choses. C'est-à-dire 50% au moins pour le professionnel et 50% pour le général. Ça, c'est l'objectif sur le quel vous devez travailler pour le moyen terme. Pour le long terme, il faudrait complètement inverser la tendance, à savoir, 80% pour le professionnel. Aussi, a-t-il invité les participants à cet important séminaire à réfléchir sur une nouvelle vision de l'enseignement L'autre problème qui a été soulevé aussi, c'est le problème de niveau d'encadrement. On m'a dit qu'au supérieur, il y a un déficit de 2500 enseignants. Nous voulons proposer comme solution, le téléenseignement jusqu'à sa forme la plus élaborée, l'université virtuelle. Moi, je vous convie à réfléchir à une autre vision de l'enseignement. Nous avons parlé de taux d'échec. Le taux d'échec, c'est l'insuffisance de place. On renvoie parce qu'il n'y a pas de place. Et donc nous allons réduire, voire supprimer le taux d'échec avec le téléenseignement. Notons qu'il a salué les efforts des partenaires du système éducatif ivoirien pour leur concours financier qui n'a jamais fait défaut à notre pays.

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