vendredi 23 mai 2014 par Nord-Sud

Le secrétaire général du Syndicat national de la presse privée (Synappci) est très remonté contre la décision du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (Gepci) de ne pas appliquer l'indice de 1800 de la convention collective annexe des journalistes et professionnels de la communication. Guillaume Gbato a donc décidé de demander l'aide de la Première dame. C'est une des pires formes d'exploitation des adultes. Comme nous savons qu'ils (membres du Gepci, Ndlr) font du lobbying auprès de la Première dame, nous demandons à Dominique Ouattara de nous aider dans notre combat, a indiqué le Sg du syndicat des journalistes. Il a animé une conférence de presse, hier, au siège dudit regroupement à Adjamé. Selon lui, Mme Ouattara qui est très engagée dans la lutte contre les pires formes d'exploitation des enfants devrait jeter un coup d'?il sur ce qui se passe au niveau des adultes, en général, et des journalistes en particulier. Dans une déclaration commune, le Synappci et le Saapci (Syndicat autonome des agents de la presse privée) ont dénoncé la mauvaise foi et la duplicité du Gepci et exigé la démission, sans délai, d'Amédée Assi, président du Gepci de ses fonctions de membre du Conseil national de la presse (Cnp) et du conseil de gestion du Fonds de soutien et développement de la presse (Fsdp). Les deux syndicats ont réitéré leur soutien au Cnp dans sa volonté de débarrasser la presse ivoirienne de tous les esclavagistes et autres négriers des temps modernes.

SA

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