lundi 26 mai 2014 par Jeune Afrique

Dans moins d'un mois, l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, emprisonné à La Haye depuis novembre 2011, saura si les charges retenues contre lui sont confirmées. Pendant ce temps, au pays, son clan s'organise.

Alors que la Cour pénale internationale (CPI) doit se prononcer, mi-juin, sur la confirmation ou non des charges contre l'ex-président ivoirien, ses partisans veulent croire à sa libération prochaine et font flèche de tout bois. Sur les réseaux sociaux, le succès de #BringBackOurGirls ("ramenez nos filles"), le slogan de soutien aux lycéennes du Nigeria, a inspiré une version parodique, #BringBackOurGbagbo ("ramenez notre Gbagbo"). En une semaine, elle a été reprise plus de 3 000 fois sur Twitter, selon le site d'analyse de données topsy.com. Pour les pro-Gbagbo, tous les moyens sont bons, jusqu'aux détournements de mots-clics.

Curiosité ou sympathie ? Une certitude : Gbagbo fait vendre. En Côte d'Ivoire, la "presse bleue", favorable à l'ancien chef d'état, fait de bons chiffres, surtout lorsqu'il apparaît à la une. Dans les meetings où il intervient, à Abidjan, Michel Gbagbo attire les foules. "En allant écouter le fils, j'ai l'impression de retrouver le père", souffle une militante. Sa mère, Jacqueline Chamois - la première épouse -, vient de créer, à Paris, l'Association des amis de Laurent Gbagbo, présidée par le professeur Raphaël Dagbo. Objectif : réhabiliter le fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) en rappelant, à travers conférences et débats, son combat pour le multipartisme et la souveraineté de l'Afrique. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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