mardi 27 mai 2014 par AIP

La directrice générale de l'Agence française de développement (AFD), Anne Paugam, a présenté, lundi à Paris, le bilan de l'institution pour l'année 2013, un exercice durant lequel l'Afrique a représenté 37% des engagements de l'Agence à travers le monde.

Les chiffres communiqués par celle qui a succédé à Dov Zerah, en juin dernier, confirment d'une part une progression constante des engagements de l'AFD dans ses différentes régions d'intervention et, d'autre part, la priorité donnée à l'Afrique subsaharienne depuis quelques années.

En 2013, le total des engagements de l'AFD à travers le monde a augmenté de 8% par rapport à 2012 pour atteindre 7,8 milliards d'euros.

L'Afrique subsaharienne a représenté 37% de ce montant, soit 2,8 milliards d'euros (contre 2 milliards en 2012). Les sommes investies l'année dernière au Sud du Sahara par l'AFD correspondent à près de 81% des ressources provenant du budget de l'Etat français.

"C'est un pourcentage qui montre la place qu'occupe l'Afrique dans les priorités du gouvernement français", a indiqué Anne Paugam. Elle a également noté que parmi les secteurs prioritaires d'intervention de l'AFD sur le continent en 2013 figurent "le développement urbain, la préservation des ressources naturelles ou encore le développement rural.

L'année dernière, 44% du volume total des financements de l'AFD étaient ainsi destinés aux infrastructures tandis que le secteur productif (micro-crédit, soutien aux PME et au secteur bancaire) a absorbé 21% de ces montants.

Si les prêts souverains (aux États) restent l'instrument le plus utilisé (37% du montant total des engagements), Anne Paugam a annoncé qu'elle compte développer les prêts non-souverains (accordés aux entreprises publiques) qui représentaient l'année dernière 28,5% des engagements de l'AFD ainsi que les garanties et les participations (2,5%), notamment via Proparco, la filiale de l'AFD qui s'occupe du secteur privé.

kkp/cmas

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