vendredi 30 mai 2014 par L'intelligent d'Abidjan

Le Président Alassane Ouattara a présidé, le mardi 27 mai 2014, un Conseil des ministres au palais présidentiel, au Plateau. Plusieurs projets de décrets ont été adoptés et concernent, le ministère de l'Economie et des Finances, à travers l'adoption d'un décret portant ratification d'un accord de prêt de 3,320 milliards de FCFA pour la modernisation et l'extension de l'aérogare de fret d'Abidjan-Port-Bouët, le ministère du Transport et le ministère de l'Energie et du Pétrole. L'affaire Madjara Ouattara, du nom de la jeune dame qui a tenté de s'immoler par le feu le mercredi dernier devant le palais présidentiel a également été évoquée par les membres du gouvernement. Au titre du ministère du Transport, le porte-parole du gouvernement a révélé que l'exploitation d'un système de gestion intégrée des activités des transports terrestres en Côte d'Ivoire a été confiée à la société Quipux-Afrique. Un décret a été pris portant approbation de la convention de concession de services publics pour la conception, l'ingénierie, le financement, la mise en place et l'exploitation d'un système de la gestion intégrée de l'ensemble des activités des transports terrestres en Côte d'Ivoire. Cette réforme a essentiellement pour objet de moderniser le secteur du transport qui est, malheureusement gangréné par la corruption, l'anarchie et le désordre. Il s'agit donc d'y mettre de l'ordre. Cette convention verra la mise en place d'une base de données unique regroupant l'ensemble des activités des différents acteurs du transport routier (traitement, édition de documents de transport). Une société a été créée spécialement pour l'exécution de ce projet sur une durée de 6 ans, il s'agit de Quipux-Afrique, société au capital de 1 milliard de FCFA détenu à 35% par une structure publique de Côte d'Ivoire, la SNDI, a indiqué Koné Bruno Nabagné. Au titre du ministère de l'Energie et du Pétrole, le porte-parole du gouvernement a annoncé, en attendant la communication du ministère concerné, que le coût de raccordement à l'électricité, sera désormais étalé sur une période de 10 ans avec un coût à l'abonnement qui passe de 150.000 FCFA à 1000 FCFA. Le coût de 150.000 FCFA était dissuasif. Il est ramené à 1000 FCFA, le reste étant étalé sur 10 ans, payable à raison de 2000 FCFA sur la facture d'électricité, chaque deux mois, a-t-il dit.

Olivier Dion

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