Réponse du berger à la bergère. Pour répondre à Maurice Kakou Guikahué qui a proprement volé dans les plumes du ministre du Plan et du développement, mercredi, c'est un fidèle lieutenant d'Albert Toikeusse Mabri qui est monté au créneau. Joint par téléphone, Mamadou Dély, secrétaire général adjoint de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) par ailleurs, président du groupe parlementaire du même parti, a jugé la sortie du secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), malhabile. C'est maladroit de sa part. Sa sortie est manifestement animée d'une mauvaise intention, c'est une attaque gratuite qui ne repose sur rien. Bien plus, il est mal placé pour donner des leçons de gouvernance au ministre Mabri qui, à sa différence, ne traîne aucune casserole. Mabri est un homme intègre, a réagi Mamadou Dély avant de décocher d'autres flèches en direction de l'ancien ministre de la Santé. S'il ne l'avait pas été, (parlant d'Albert Toukeusse Mabri, Ndlr), insiste Mamadou Dély, le président Ouattara réputé un homme méticuleux, aurait découvert à un moment ou à un autre que son ministre a mal goupillé son affaire. Ce qui n'est nullement le cas. Et de poursuivre ses critiques. Je continue de chercher des donneurs de leçon à Albert Toikeusse Mabri, mais je n'en trouve pas. Ce que Maurice Kakou Guikahué devrait peut-être savoir, c'est que ceux qui valident chaque étape de ce recensement, ce sont ceux qui ont décrié hier sa gestion, je le dis et j'assume moi aussi mes propos, a-t-il rembarré. Et, pour le député de Biankouma, malgré le boycott parfois très actif du Fpi (Front populaire ivoirien, Ndlr), le recensement se déroule bien. C'est donc la preuve qu'il a été bien préparé. Tout autre commentaire est mal intentionné. Tout en fustigeant la sortie du secrétaire exécutif du Pdci qui, selon lui, vise au-delà de Mabri, à ternir l'image du gouvernement, Mamadou Dély suggère au présidium du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) de prendre des dispositions pour éviter de telles attaques entre alliés.
Marc Dossa