jeudi 12 juin 2014 par APA

Abidjan (Côte d'Ivoire) - Invité à la cérémonie d'ouverture de la 2ème session ordinaire de l'Assemblée nationale camerounaise, Guillaume Kigbafori Soro, le président du Parlement ivoirien, a révélé, mercredi, devant les députés camerounais que l'ex-chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, n'a jamais été opposé à la CPI quand il était au pouvoir .

Selon le président du parlement ivoirien, l'élection présidentielle ivoirienne d'octobre-novembre 2010 fut l'élection la plus surveillée , voire la plus rigoureuse de toute l'histoire contemporaine de la Côte d'Ivoire.

Même un simple néophyte pourrait comprendre, sans être agrégé de mathématiques, que dans notre pays, lorsque deux grands partis politiques unissent leurs voix, le 3ème n'a aucun moyen de l'emporter a martelé Guillaume Soro devant les députés camerounais.

M. Soro a expliqué aux parlementaires camerounais que les 3 grands partis politiques ivoiriens pesant chacun le tiers de l'électorat, si 2/3 se mettent ensemble, ils ne peuvent que battre le tiers restant.

Laurent Gbagbo représentait ce tiers restant , a-t-il dit en rappelant sur la base de faits vérifiés et conformément à des procédures avérées , la victoire d'Alassane Ouattara.

Si le Président Gbagbo avait cédé le pouvoir pacifiquement comme cela a été le cas du Président Wade au Sénégal ou du Président Rupiah Banda en Zambie, il n'y aurait pas eu toute cette tragédie postélectorale a-t-il souligné.

Et Laurent Gbagbo ne serait pas aujourd'hui devant cette Cour Pénale Internationale à laquelle il n'a jamais été opposé quand il était encore au pouvoir a révélé M. Soro, confiant en la capacité des Ivoiriens à se retrouver autour de leur intérêt commun et à ?uvrer ensemble à bâtir cette nation forte et prospère .

HS/ls/APA

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023