vendredi 13 juin 2014 par Jeune Afrique

La CPI a décidé jeudi de juger l'ex-président ivoirien pour crimes contre l'humanité commis durant la crise postélectorale de 2010-2011. Une décision salué par la défense de Laurent Gbagbo, qui souhaite profiter de ce procès pour que "la vérité soit dévoilée".

Il y aura bien un procès Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI). "La chambre préliminaire de la CPI a confirmé, à la majorité, quatre charges de crimes contre l'humanité (...) à l'encontre de Laurent Gbagbo et l'a renvoyé en procès devant une chambre de première instance", a indiqué jeudi 12 mai la Cour dans un communiqué.

L'avocat de l'ex-chef de l'État ivoirien, Me Emmanuel Altit, a dit se féliciter de cette décision, affirmant que son client "voulait un procès" afin que "la vérité soit dévoilée". Le camp Gbagbo se dit en outre "en position de force juridique", l'un des trois juges qui a statué s'étant prononcé contre la tenue du procès en raison d'"éléments de preuve encore insuffisants". "Cet évènement sera l'occasion de faire de le procès de tous ceux qui ont déstabilisé la Côte d'Ivoire, de tous ceux qui avaient un intérêt à répandre la violence. En somme, des tenants de la Françafrique", a également réagi le conseil de l'ancien président auprès de Jeune Afrique.
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