Bouaké - Les épreuves du BEPC débutées mardi, à Bouaké, se déroulement globalement bien, selon les chefs des centres, qui relèvent tout de même quelques cas de fraudes par endroits.
Un enseignant du privé, Koné Dramane, surveillant au centre du collège Mohamed 5, qui aurait traité les épreuves de physiques pour un candidat, a été dénoncé, mardi, par les responsables de ce centre auprès des forces de l'ordre qui ont procédé à son arrestation.
Un candidat, Mouassa Kamara, qui avait reçu des exercices traités sur des feuilles de brouillon, a été pris par le superviseur de l'inspection générale de l'éducation nationale, Traoré Tiémoko, dans la salle de composition, en train de recopier les ?'corrigés'' sur sa copie d'examen.
M. Koné serait passé aux aveux et reconnu les faits qui lui sont reprochés, suite à un interrogatoire auquel il avait été soumis au secrétariat du centre, après les révélations de l'élève qui l'accablaient.
Au centre lycée Djibo 1, un candidat qui utilisait la calculatrice de son téléphone portable à l'épreuve de physiques, a été expulsé de la salle de composition, mardi, et interdit de poursuivre les autres épreuves, a confié à l'AIP le superviseur de la DRENET, Koua Noël.
Deux autres cas ont été notés, mercredi, au centre du collège TSF. Selon le chef de centre, Akpa Séraphin, l'un des candidats avait été pris, lors des épreuves de mathématiques, avec des feuilles de brouillons de deux couleurs différentes sur lesquelles étaient inscrites des formules de mathématiques.
Quant au deuxième candidat, il avait été expulsé pour pièce d'identité non conforme. Il détenait une carte délivrée par un établissement scolaire, ce qu'il ne devait pas lui permettre de se présenter dans les salles d'examen compte tenu se son statut de candidat libre.
Au collège Saint-Ruth Fidèle, un autre candidat a été également expulsé pour détention de deux identités distinctes. Selon le chef de centre, M. Akou Hervé, le nom qui figurait sur sa carte d'identité était différent de celui porté sur le listing.
Les autorités de l'Education nationale et de l'Enseignement technique avaient donné des instructions, en vue du bon déroulement des examens de la session 2014, pour des diplômes plus crédibles.
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