vendredi 13 juin 2014 par APA

Abidjan (Côte d'Ivoire)
La décision de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo par la Cour pénale internationale (CPI) ne contribue guère à la réconciliation nationale , a déploré, jeudi soir, le Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) dans un communiqué transmis à APA.

Le Front populaire ivoirien marque son étonnement et son amertume face à une décision qui ne contribue guère à la réconciliation nationale indique le communiqué signé de Laurent Akoun, Secrétaire général et Porte-parole du parti de Laurent Gbagbo.

Il dénonce une décision prise avec une opinion dissidente de la Chambre Préliminaire I de la CPI confirmant quatre charges de crimes contre l'humanité à l'encontre du Président Laurent Gbagbo , et l'a renvoyé en procès devant une chambre de première instance.

En attendant une réunion dans les prochains jours , en vue d'une analyse approfondie des motivations de ladite décision et de dégager sa position , pour le FPI, ce jeudi 12 juin est un jour triste pour la Côte d'Ivoire, pour les démocrates d'Afrique et du monde insiste le communiqué.

Jeudi, la CPI a confirmé, à la majorité, quatre charges de crimes contre l'humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains ou ? à titre subsidiaire ? tentative de meurtre, et persécution) à l'encontre de l'ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo et l'a renvoyé en procès devant une chambre de première instance.

Laurent Gbagbo (69 ans), ancien Président de la Côte d'Ivoire, a été remis à la CPI le 30 novembre 2011 et sa première comparution devant la Chambre préliminaire a eu lieu le 5 décembre de la même année.

HS/ls/APA

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