mercredi 18 juin 2014 par Le Patriote

(.) Je vous demande de suspendre ce mot d'ordre de grève si tant est que vous me considérez comme votre intermédiaire . C'est ce message qu'a adressé le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Gnamien Konan hier. Ce, lors d'une rencontre avec la coordination des enseignants du supérieur et chercheurs de Côte d'Ivoire ( Cnec) en grève depuis plus d'une semaine, paralysant ainsi l'université Félix Houphouët-Boigny. Il leur a indiqué qu'après la suspension de leur grève, ils auront dans 24 heures la position du Gouvernement quant à la satisfaction de leurs revendications. Le ministre Gnamien s'est offusqué du fait que la Cnec n'a, à aucun moment, évoqué un quelconque depôt de préavis de grève lors de leur dernière rencontre , il y a à peine dix jours. Du fait que vous m' avez déjà porté l'information concernant votre grève , je vous demande de la suspendre a signifié le ministre de l'Enseignement supérieur. Le secrétaire général de la Cnec, le Pr Ouattara Mamadou, a opposé un refus catégorique. Il n'est pas question de suspendre cette grève a-t-il martelé. Faisant remarquer que les enseignants de l'Université Félix Houphouët-Boigny réclament le paiement des arriérés des heures complémentaires qui s'élèvent à 3 milliards 250 millions FCFA pour cette seule université. La grève qui a débuté à l'université FHB s'est étendue à l'université Alassane Ouattara de Bouaké depuis le 16 juin dernier. AC

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