vendredi 20 juin 2014 par Ministères

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Gnamien Konan, a rencontré, hier, 19 juin, à son cabinet le bureau de la Cnec conduit par son secrétaire général, Pr. Ouattara. Au centre des échanges, le paiement total des heures complémentaires dues aux enseignants qui s'élèvent à 3,8 milliards. A cette rencontre, le ministre a annoncé aux enseignants-chercheurs que le gouvernement s'engage à payer les arriérés des heures complémentaires : Je demande d'arrêter la grève et d'engager les négociations à l'effet d'obtenir le paiement total des arriérés qui s'élèvent à 3,8 milliards, montant que le gouvernement s'engage à payer demain (aujourd'hui, Ndlr) par tranche pour décanter la situation. Le président de la République enagage le trésor public à payer 1 milliard francs cfa le 20 juin 2014 ; 1 milliard, le 07 juillet 2014 et le reste sera payé dans un délai raisonnable. Tout est une question de trésorerie a indiqué le ministre. Parlant de la grève, il a affirmé qu'elle était illégale même s'il en comprend le motif : Le gouvernement ne conteste pas le droit de grève et reconnait ce qu'il vous doit. Mais fort est de reconnaitre que cette grève est illégale, car elle n'a pas respecté la procédure en vigueur a précisé le ministre. A la Cnec, le ministre a dit d'arrêter le cycle de dégradation de nos universités et de mettre de côté leurs intérêts personnels pour penser à la sacralité de l'école : Demandez à vos camarades de reprendre le travail. Si le délai des paiements fixés par le gouvernement ne vous convient pas, entrez en négociation avec lui a-t-il terminé. Pour sa part, le Secrétaire général de la Cnec s'est dit satisfait de la rencontre tant pour lui, il y a des avancées qualitatives et quantitatives . Il a annoncé à l'occasion, une assemblée générale ce vendredi 20 juin Je pèserai de tout mon poids pour que les camarades tiennent compte de celles-ci a promis Pr. Ouattara avant d'ajouter qu'il ne comprend pas pourquoi le gouvernement attend toujours avant de satisfaire le travailleurs : Il faut éviter que nous arrivions à la grève pour ce qu'on nous doit. Il faut éviter d'étaler l'enseignant sur la place publique a-t-il suggéré.

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