mercredi 25 juin 2014 par CGECI

Dans le cadre des rencontres du Cercle d'Echange et de Réflexion (CER) réunissant la Direction Générale des Impôts (DGI) et le secteur privé ivoirien, la Confédération Générale des Entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI) avec à sa tête son président, Jean Kacou DIAGOU a échangé ce mardi 24 Juin au siège de la CGECI, avec la DGI représentée au plus haut niveau par son Directeur Général, M. ABINAN Pascal.
A l'ordre du jour, les préoccupations du secteur privé, notamment ses propositions pour l'annexe fiscale 2015 en préparation, la réforme fiscale, mais aussi les observations sur l'ensemble des difficultés rencontrées par les opérateurs économiques en matières de taxation, de contrôle et de paiement des impôts.
Pour ce faire, le président de la CGECI, M. J K DIAGOU a souligné l'éclosion des taxes sur différents secteurs d'activités. Particulièrement au niveau des télécoms, du caoutchouc, du tourisme, des sachets plastiques, etc. Il a fait la remarque selon laquelle le nombre croissant d'impôt direct pourrait refroidir les investisseurs alors que de manière indirect, les entreprises contribuent à la création de richesse, donc à l'élargissement de l'assiette fiscale, source de revenu pour l'Etat. Tout en saluant les efforts du gouvernement qui ont permis au secteur privé de résister à la crise, M. Diagou a souhaité que les propositions du secteur privé pour l'annexe fiscale 2015 soient prises en compte, du moins dans une proportion supérieure à celle des années précédentes. Pour ce faire, deux propositions majeures, à savoir, le maintien des faveurs actuelles accordées à certains secteurs et le respect des principes de la neutralité de la TVA en ce qui concerne les achats en franchise, ont retenues l'attention. La question des Centre de Gestion Agréés a été évoquée.
Pour rassurer ses interlocuteurs, le Directeur Général des impôts, M. ABINAN Pascal a expliqué que sa régie se tient au côté des opérateurs économiques qui génèrent les impôts. Si les entreprises évoluent dans un environnement propice, elles se développent, créent des emplois qui profitent au gouvernement. Nous le savons, c'est pourquoi nous prenons bonne note de vos préoccupations et les transmettrons à notre hiérarchie tout en traitant avec déférence ce qui relève de notre compétence. Nous sommes des partenaires et les 4000 milliards de budget sont recouvrés grâce à vous . A déclaré M. ABINAN.
Les deux parties ont échangé sur toutes les questions d'ordre fiscales du moment. Avant de se quitté, elles ont promis de se rencontrer le plus souvent dans le le cadre du CER, puisque la dernière date de 2012.

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023