lundi 30 juin 2014 par Notre Voie

C'est au bout du suspense que le Brésil a arraché samedi dernier sa qualification en quarts de finale de son Mondial. Et il la doit à son gardien de buts, Julio Cesar Soares Espindola, très décrié avant la compétition mais Luiz Felipe Scolari a titularisé en dépit des critiques parfois acerbes. A l'Estadio Mineirao Belo Horizonte, le sociétaire de Toronto FC a réalisé le match parfait en sauvant notamment le Brésil à la 67ème minute sur une frappe puissante de Charles Aranguiz (Arrêt- réflexe de la main gauche) et en stoppant les tentatives de Pinilla et Alexis Sanchez lors de la séance de tirs au but. Il a en plus eu la chance quand Gonzalo Jara a trouvé le poteau gauche lors du dernier essai chilien.

Auparavant, Brésiliens et Chiliens s'étaient parfaitement neutralisés au terme de 120 minutes. A l'ouverture du score de David Luiz à la 18ème minute consécutive à un corner a répondu Alexis Sanchez à la 32ème minute au terme d'une action rondement menée.

Les Brésiliens seront opposés vendredi à l'Estadio Castelao, à Fortaleza, à la Colombie qui a fort logiquement battu l'Uruguay sur la marque de 2-0 grâce à James Rodriguez, double buteur aux 28ème et 50èmes minutes. Le jeune Colombien a été l'auteur d'une réalisation qui figurera longtemps dans les annales de la Coupe du monde. Sur un service aérien d'un partenaire, le sociétaire de l'AS Monaco amortit le cuir de la poitrine, se retourne et frappe du gauche des 25 mètres, lui le droitier, pour loger le ballon sous la barre de Fernando Muslera impuissant.
Dimanche, à Fortaleza, les Pays- Bas menés au score depuis la 48ème minute (But de Giovani Dos Santos) ont réussi à renverser le Mexique en fin de rencontre. Sur une balle mal renvoyée par la défense adverse, Sneijder envoyait un missile qui finissait sa course au fond des filets de Guillermo Ochoa à la 88ème minute (1-1). Huntelaar donnait la victoire et la qualification aux Hollandais en transformant à la 91ème minute un penalty provoqué par Rafael Marquez sur le remuant Arjen Robben sur la surface.

Saura-t-on un jour pourquoi le coach mexicain a sorti Giovani Dos Santos ? Une sortie qui a eu pour effet de libérer les Pays- Bas qui ont alors pris le jeu à leur compte pour finalement décrocher leur billet pour la suite de la Coupe du monde.

Roger Okou Vabé
rogerokou@yahoo.fr

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