mardi 1 juillet 2014 par AIP

Abidjan - Le chef de la délégation du Comité international de la Croix rouge (CICR), Jean Jacques Tshamala invite à la réflexion sur les mesures nécessaires à l'amélioration de l'accès aux soins et la protection des services de santé dans le pays, estimant que la violence exercée à l'encontre du personnel de santé, des structures médicales et des patients sont un des problèmes humanitaires "graves" constatés sur les terrains de conflits.

''Nous souhaitons que vous puissiez aujourd'hui échanger et réfléchir sur les éventuelles mesures qu'il serait nécessaire de mettre en place pour améliorer l'accès aux soins et la protection des services de santé'', a convié Jean jacques Tshamala, à l'ouverture mardi, à Abidjan de l'atelier sur les "soins de santé en Côte d'Ivoire'', en présence de la directrice nationale de l'organisation de secours humanitaire, Monique Coulibaly.

Pour Jean jacques Tshamala, il faut faire quelque chose face à " la méconnaissance" des missions du CICR par une frange de la population, exhortant à mettre un frein à la violence dont font l'objet le personnel, les installations et les véhicules sanitaires en temps de crise. Ce qui, a-t-il dit, laisse "des millions de personnes à travers le monde sans soins''. Il a relevé qu'"un seul incident peut affecter toute une communauté entière''.

La Croix Rouge consacre des droits aussi bien aux blessés qu'aux malades "sans discrimination'', selon son crédo, a indiqué M.Tshamala, indiquant son action humanitaire durant les conflits ou autres violences repose sur deux principes du droit international humanitaire (DIH), à savoir imposer des limites à la guerre et protéger les victimes.

Une campagne mondiale intitulée "Soins en danger'' a été lancée en 2011 pour une période de cinq ans, afin d'expliquer, sensibiliser et mobiliser les acteurs, rappelle-t-on.

L'atelier prend fin ce mardi.

(AIP)
ik/ask

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