mercredi 2 juillet 2014 par L'intelligent d'Abidjan

Qu'il était difficile pour les automobilistes de circuler hier mardi 1er juillet 2014 de la commune de Port-Bouët jusqu'à celles du Plateau et de Cocody. Et pour cause, les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville d'Abidjan ont complètement paralysé la circulation. Déjà qu'en temps normal, il était difficile de circuler dans les abords de la construction du troisième pont au niveau du boulevard VGE, mais à cause de la pluie d'hier, la circulation était tout simplement infernale. Depuis le grand carrefour de Koumassi, jusqu'à celui du grand carrefour de Marcory, des centaines de voitures étaient immobilisées. Malheur en a pris à tous les automobilistes qui ont essayé de contourner le bouchon par Biétry ou Koumassi. Ces automobilistes se sont retrouvés dans de petites routes secondaires complètement bouchées. Les voitures se sont retrouvées pare-chocs avant collés contre arrière-trains. Et les grands coups de klaxon n'y ont rien changé avec les injures de circonstances entre chauffeurs. Près de deux (2) heures, c'est le temps qu'il a fallu perdre pour parcourir la distance entre les communes de Port-Bouët et du Plateau. Il faut dire que la forte pluie qui est tombée hier a empêché les populations de vaquer à leurs occupations. Mais dès qu'elle a pris fin vers 8h, c'était la ruée pour tous les automobilistes. Chacun cherchant à gagner, le plus rapidement possible, son lieu de travail. Il fallait vraiment motiver, avec de fortes sommes d'argent, les taxis pour qu'ils daignent emprunter l'itinéraire que nous avons cité plus haut. La forte demande, en effet, a fait grimper les prix. Ainsi, pour parcourir la distance entre Port-Bouët-Plateau où il fallait auparavant payer 2000 FCFA, le taxi vous la facturait hier entre 4000 FCFA et 5000 FCFA. Les passagers étaient obligés pour la plupart de s'associer afin de faire face à ces frais supplémentaires. C'est la fin du mois et il pleut ensuite. Nous sommes obligés de nous saigner pour circuler , a conclu stoïque, une passagère du taxi que nous avons emprunté.

Olivier Guédé

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