vendredi 11 juillet 2014 par L'Inter

Chassez le naturel, il revient au galop , dit l'adage, est bien illustré par certaines personnes à Abengourou qui malgré la mesure d'interdiction prise par le gouvernement quant à la chasse, la manipulation et la consommation de la viande de brousse, ont décidé de continuer de la consommer. Et ce, au risque de leur vie. Dans certains restaurants et même dans des familles, l'on poursuit la consommation la viande de brousse. La viande de biche, de gazelle et surtout de l'agouti , notamment. Le dernier animal cité est plus que jamais prisé par les consommateurs qui sont les premiers à en demander dans les restaurants. Certains consommateurs et tenanciers du restaurant que nous avons rencontrés, ne font ps mystère de leur volonté à continuer de consommer et à vendre la viande de brousse. Cette histoire d'Ebola, moi je n'y crois pas. C'est une politique des Etats africains pour lutter contre la disparition de certaines espèces animales. Mes pièges ont toujours pris des gibiers et c'est ce qu'il me faut pour nourrir ma famille , s'est défendu le nommé Moussa, avec dans les bras, des morceaux d'une gazelle qu'il venait d'abattre un peu plus tôt. Mes clients n'aiment pas consommer le poisson ni le poulet, qui sont d'ailleurs très chers sur le marché. Avec la viande de brousse dans nos sauces, nous sommes sûrs de faire recette. A Abengourou, il n'y a pas de virus d'Ebola détecté, donc qu'on nous laisse nous débrouiller, s'est exclamée une tenancière de restaurant qui a requis l'anonymat. Comme pour dire que l'Est du pays court le gros risque d'être une porte d'entrée de cette pathologie en terre ivoirienne, si des mesures draconiennes ne sont pas prises afin d'éviter le scénario du médecin après la mort .

Brou Bella
Région Indenié-Djuablin

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