mercredi 16 juillet 2014 par Notre Voie

Le journaliste Zouhou Guéi Robert-Patrice, chef du bureau régional de l'AIP (Agence Ivoirienne de Presse) à Dimbokro est victime d'un cybercriminel qui s'est attribué son identité, pour arnaquer et extorquer des fonds aux parents, amis et connaissances de l'infortuné confrère. Ce brouteur agit en toute quiétude, à partir d'un numéro Orange. Nonobstant la plainte déposée contre lui au commissariat du 1er arrondissement de Yamoussoukro, le malfrat continue d'opérer dans la quiétude la plus totale. C'est en 2012 que tout a commencé, au moment où Zouhou Patrice était en poste à Yamoussoukro.  Après avoir travaillé dans un cyber non loin du marché Mô-Fêtai à Yamoussoukro, j'ai oublié de fermer ma boîte électronique. Le quidam qui s'en est aperçu, s'est s'emparé de la boîte, et a modifié le mot de passe, de sorte que je ne puisse plus avoir accès. Devenu donc maître de mon adresse électronique, il pose son premier acte, en écrivant à des amis et confrères pour leur demander une somme de 400.000 F CFA  au motif que je suis bloqué au Ghana, parce que dévalisé, selon lui, dans un hôtel. Heureusement que, tous, y compris la directrice de l'AIP qui a reçu aussi ce message n'ont pas mordu à l'appât. En effet, ils ont pris la peine de vérifier cette information, et ils ont constaté que j'étais bien à mon poste à Yamoussoukro. C'est à partir de là que j'ai porté plainte contre X au commissariat du 1er arrondissement de Yamoussoukro, rappelle le confrère. Qui, ajoute qu'après une longue période de silence, le brouteur refait surface au second trimestre de 2014. Cette fois-ci, il aura un peu plus de chance, car il réussira à soutirer la somme de 20.000 F CFA à M. Ahua André, un autre confrère de l'AIP, collègue de Zouhou Patrice. Qui, dépassé, porte un nouvelle plainte (OP N° 1358-PU-1er Arrdt Yakro du 05/05/2014) contre l'arnaqueur. Malheureusement, l'arnaqueur continue de sévir en toute liberté. Tous les efforts entrepris par les autorités policières en charge du dossier sont restés vains. Parce que, la société Orange refuse de collaborer, en communiquant aux autorités policières, les informations sur l'utilisateur du numéro d'appel qu'utilise le brouteur.

Ouattara
Abdul-Mohamed

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