jeudi 17 juillet 2014 par Notre Voie

Les réformes sur la convergence macroéconomique, le marché commun et les politiques sectorielles connaissent des applications très insuffisantes par les Etats membres de l'Uemoa dont la Côte d'Ivoire. Pourtant les populations ont d'énormes attentes dans l'optique de l'intégration régionale. C'est le constat que le représentant résident en Côte d'Ivoire de la Commission de l'Uemoa, Cheikh Ndir, a fait, hier, au 20ème étage de l'immeuble Sciam, à Abidjan-Plateau, à la cérémonie d'ouverture, de la Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l'Uemoa en Côte d'Ivoire.

La rencontre rentre dans le cadre de l'approfondissement du processus d'intégration engagé par l'Union, conformément au Traité du 10 janvier 1994, a-t-il dit. Il a révélé que la Côte d'Ivoire n'a appliqué que 50% des reformes. C'est le cas de la Chambre des comptes qui doit passer au stade de Cour des comptes, la transposition des directives des finances publiques, de la santé, etc. Ainsi que le droit d'établissement des ordres des avocats et de médecins. Cependant, il s'est réjoui des reformes appliquées en matière des télécommunications, du marché publicitaire, etc.

Le directeur de cabinet du ministre auprès du Premier ministre chargé de l'Economie et des Finances, Adama Koné, pour sa part, estime que les réformes communautaires à mettre en ?uvre ne doivent pas être perçues comme une imposition des organes de l'Union.
La rencontre prend fin le mardi 22 juillet prochain, à la Primature.

GOMON Edmond

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