mardi 2 septembre 2014 par Jeune Afrique

Selon Christian Bouquet, spécialiste français de la Côte d'Ivoire et auteur du "Désespoir de Kourouma", des symptômes inquiétants pour la démocratie subsistent.
Jeune Afrique : La prochaine élection présidentielle ivoirienne est prévue en octobre 2015.

Les conditions d'un scrutin apaisé sont-elles réunies ?
Christian Bouquet : Il faut l'espérer. Lors de son entretien télévisé, le 6 août, il émanait du président Alassane Ouattara une sorte de force tranquille. Il a eu des mots rassurants sur plusieurs points. Cependant, les préparatifs de cette élection montrent encore quelques symptômes inquiétants pour la démocratie.

Lesquels ?
Le temps nécessaire pour mettre en place la Commission électorale indépendante [CEI], par exemple, est particulièrement significatif. Tous les partis politiques demandaient une CEI indépendante - tout en voulant absolument la noyauter. De telle sorte qu'on se concentre davantage sur "qui" délivre les résultats que sur les résultats eux-mêmes. Beaucoup ont oublié qu'en principe, dans une démocratie mature, il n'y a pas besoin de CEI. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023