mardi 2 septembre 2014 par Jeune Afrique

L'accord sur la composition de la commission électorale ivoirienne, signé le 11 août entre les partis, est fondamental pour la tenue de la prochaine présidentielle en 2015. S'il s'effrite, les démons politiques du pays pourraient reprendre le dessus.

Nul n'a oublié la scène. Retransmise en direct à la télévision, la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale indépendante (CEI) avait été empêchée physiquement par Damana Adia Pickass, le représentant du camp de Laurent Gbagbo. Puis c'est dans des conditions tendues que le diplomate Youssouf Bakayoko, alors président de la commission, avait fini par annoncer la victoire d'Alassane Ouattara en décembre 2010.
Près de quatre ans plus tard, c'est son lointain neveu Hamed Bakayoko, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, qui a conduit pendant cinq mois les négociations avec l'opposition pour parvenir à un consensus sur la composition de la CEI, dans la perspective de l'élection présidentielle d'octobre 2015. Les tractations pour la répartition des postes ont été âpres et l'accord paraît encore fragile. Le 11 août, jour où les dix-sept commissaires ont prêté serment devant le Conseil constitutionnel, était donc très attendu. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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