lundi 8 septembre 2014 par Le Nouveau Consommateur Hebdo

À Man, chef-lieu de la région du Tonkpi, on aime bien le surnombre dans les taxis communaux. Pour des véhicules prévus pour cinq personnes, deux devant et trois à l'arrière, on y embarque parfois à sept ! Trois à l'avant y compris le chauffeur et quatre à l'arrière. Cette situation dure depuis le déclenchement de la crise militaro-politique de 2002. Si les clients éprouvent de la gêne une fois à bord, ils n'en cautionnent pas moins la pratique. Maintes fois, les agents de la police nationale, sur instruction des autorités, ont essayé d'y mettre fin. Ils se sont heurtés à la colère des Manois qui ont marché pour exiger qu'on laisse les taxis communaux tranquilles ! Forts de ce soutien, les chauffeurs de taxis communaux, eux, n'hésitent plus à débrayer chaque fois qu'il leur est demandé de se conformer aux règles en vigueur. Ils expliquent qu'ils sont obligés de faire des surcharges pour atteindre la recette exigée par les propriétaires et faire face au racket des forces de l'ordre. Une vraie quadrature de cercle !

Y.T
Source UFC-CI Man

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