Bouaké, Le Conseil du coton et de l'anacarde a initié, lundi, à Bouaké (Centre), un atelier d'évaluation du dispositif mis en place dans le cadre de la réforme de la filière anacarde, après une première campagne d'exécution.
La réforme a permis d'enregistrer un "bon qualitatif" au niveau de la production, a relevé le directeur général adjoint du Conseil du coton et de l'anacarde, M. Berté Mamadou, ce qui permet "d'espérer un meilleur prix" pour les campagnes à venir.
Prenant en compte les recommandations des acteurs notamment, les producteurs, les acheteurs et les membres du comité, il a relevé, au terme des échanges, que le conseil va travailler pour une distribution rapide de la sacherie qui est un élément très important pour la préservation de la qualité de la noix de cajou.
Le préfet de la région de Gbèkè, préfet du département de Bouaké, M. Aka Konin, a salué les premiers résultats de la réforme et traduit ses encouragements au conseil du coton et de l'anacarde.
"La campagne a été satisfaisante'', estime l'acheteur Konaté Arouna, qui s'est réjoui du respect du prix bord champ au cours de la campagne écoulée, préconisant la fixation de ce prix dans le courant du mois de janvier pour faciliter l'obtention des prêts bancaires aux acheteurs.
Un autre producteur, N'Goran Yao Denis de Tchimou Assekro, s'est réjoui du bon déroulement de la campagne 2104 et a salué en particulier l'appui que le conseil a apporté aux acteurs dans le cadre de la réforme. Il a encouragé le Conseil du coton et de l'anacarde à poursuivre ses efforts pour leur bien-être.
La quantité de noix de cajou commercialisée dans la région de Gbèkè au terme de la campagne 2014, est estimée à 39.270 tonnes. Au niveau national, cette quantité s'élève à 549.683 tonnes pour une prévision de 500.000 tonnes.
(AIP)
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