mardi 9 septembre 2014 par AIP

Les populations de Kafigué, localité de la sous-préfecture de Timbé située à 21 kilomètres sur l'axe Katiola-Dabakala, ne disposant pas d'infrastructures d'approvisionnement en eau potable, ne consomment que l'eau souillée d'un barrage.

Les habitants du village sont obligés de consommer, de se laver, de faire la vaisselle avec de l'eau souillée , a regretté le chef du village qui s'exprimait sur le problème crucial que vivent ses administrés, à savoir le manque d'eau potable.

La pompe hydraulique est abîmée depuis plusieurs années. Le barrage construit depuis plus de 30 ans ne répond plus aux besoins de la population , a ajouté le chef du village lors de la cérémonie de pose de la première pierre du bâtiment de la cantine scolaire.
Selon le médecin-chef du centre de santé urbain de Timbé, Dr Cissé, les populations sont exposées aux maladies hydriques, à la fièvre typhoïde, à la gastro-entérite, à la dysenterie amibienne, aux vers et aux maladies liées à la dermatose (gale, éruption cutanée bactérienne, vers de Guinée, ulcère de Buruli).
Une visite guidée avec les autorités administratives, politiques et coutumières a permis de voir le barrage qui fournit cette eau impropre.
Le chef de Kafigué a lancé un cri de c?ur à l'endroit du gouvernement, du Conseil régional et des personnes de bonne volonté, pour améliorer leurs conditions de vie en construisant un puits ou un forage.
Le sous-préfet de Timbé, Tapé Yves, a saisi cette opportunité pour signifier à l'ensemble des personnes présentes qu'il fera tout ce qui lui est humainement possible pour répercuter cet appel.
Le deuxième vice-président du Conseil régional du Hambol, Koné Katia, a promis de promis d'être le porte-parole des populations auprès du premier responsable du Conseil régional, afin que leurs préoccupations soient inscrites dans le programme triennal 2015-2017.
(AIP)
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