mercredi 17 septembre 2014 par Jeune Afrique

Imitant les chefs d'État africains, les trublions ivoiriens de la quotidienne L'Afterwork sur Radio Nostalgie passent en revue l'actualité du continent. Rendez-vous le 15 septembre pour la troisième saison.
Ils pourraient presque se passer des modes traditionnels de publicité. La promotion de leur émission L'Afterwork, de nombreux chauffeurs de taxi ivoiriens s'en chargent quotidiennement. Branchés sur Radio Nostalgie entre 18 heures et 20 heures - du lundi au vendredi -, ils ne boudent généralement pas leur plaisir. Des ambassadeurs de choc pour un programme qui cartonne depuis bientôt deux ans sur les ondes ivoiriennes.
Le concept est simple : "C'est une émission qui vous transporte dans un maquis ou dans un bar", explique Jean-Jacques Varold, le concepteur et ancien présentateur du programme qui vient de quitter la radio pour entamer une carrière télévisée.
Et qui cède la place pour la troisième saison, qui débutera le 15 septembre, à Éric Didia, qui officiait jusqu'à récemment sur Ivoire FM. "Des potes discutent autour d'un verre de l'actualité et surtout de politique. Chacun dit ce qu'il veut et comme il le veut. Le tout devant être accessible au plus grand nombre", précise Jean-Jacques Varold. À un détail près : ici, la "bande de potes" se prend pour une bande de chefs d'État...
Fin juillet, au siège de la radio, au Plateau, le quartier d'affaires d'Abidjan. Autour de la table ce soir-là, le président Alassane Ouattara, surnommé Alasco Bill pour "son côté américain" (dû aux nombreuses années qu'il a passées aux États-Unis, lors de ses études puis au FMI) et interprété magistralement, jusque dans le rythme de la respiration, par le célèbre humoriste Chuken Pat. Alasco Bill, omnipotent, est partout à la fois.
Une bonhomie en commun avec Henri Konan Bédié ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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