mercredi 24 septembre 2014 par APA

Abidjan (Côte d'Ivoire) - Des transporteurs ivoiriens ont appelé, mercredi, à l'organisation des états généraux de leur secteur et souhaité la prise de ?'mesures fermes'', pour enrayer du milieu, le ?'racket et la violence syndicale''.

"La Coordination nationale des gares routières de Côte d'Ivoire (Cngrci) fait des doléances au Président Alassane Ouattara en demandant que soit fait, la révision complète de la nouvelle réforme du transport et la création d'un Secrétariat d'Etat chargé du renouvellement du parc automobile", a déclaré lors d'une conférence de presse, le président de cette Coordination, Adama Touré.

Plaidant pour une exonération du paiement annuel des vignettes automobiles de transport public, il a dénoncé dans la foulée le coût élevé de l'autoroute à péage et souhaité la nomination de représentants de chauffeurs et de transporteurs dans le Conseil d'administration du Fonds d'entretien routier (Fer), afin d'avoir un droit de regard sur la gestion des fonds collectés par cette structure.

Adama Touré a également demandé la révision complète des contrats d'enlèvements des véhicules en panne sur les routes, face à la surfacturation du concessionnaire et le flou dans l'attribution du marché de l'enlèvement des véhicules en panne sur l'autoroute .

Il a en outre regretté, la prise en otage du secteur du transport par des personnes bien connues depuis des dizaines d'années .

Aujourd'hui, face à l'absence de mesures fortes, les bagarres et les grèves perturbent la vie des paisibles populations , a relevé M. Touré, indiquant que les transporteurs et les conducteurs impuissants devant la nuisance de ces prédateurs d'une complète liberté d'action, vivent sans moyens de recours .

Selon lui, le racket des hommes en tenues persiste sur tous les axes routiers de l'intérieur du pays.

SB/ls/APA

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