Cinq sur les sept bourses mises à la disposition de la Côte d'Ivoire par la Solidarité Olympique pour préparer ses athlètes en vue des championnats du monde et des Jeux Olympiques, sont revenues à la fédération ivoirienne d'athlétisme.
La solidarité Olympique octroie à la fin des Jeux Olympiques (JO), des bourses aux pays membres du Comité internationale olympique (Cio), en vue de préparer les Jo à venir. Après Londres 2012, la Côte d'Ivoire a bénéficié de sept bourses entrant dans ce cadre. Et c'est la fédération ivoirienne d'athlétisme (Fia) du président Nicolas Yao Debrimou qui s'en est tirée avec la grosse part du gâteau. Le comité national Olympique DE Côte d'Ivoire (Cno-civ) qui réceptionne les bourses, en a remis cinq à la Fia. Les bonnes performances de nos athlètes lors des compétitions internationales ont pesé dans la balance. C'est aussi le couronnement du remarquable travail entrepris depuis quelques années, par le président Nicolas Debrimou et son équipe, a expliqué Koffi Anthony, expert de la Fédération internationale d'athlétisme (Iaaf), par ailleurs coach de l'athlètes Ta Lou Marie-Josée, médaillée de bronze au 100m et vice-championne sur 200m, aux récents Championnats d'Afrique à Marrakech (Maroc). Huit athlètes de haut niveau constituent aujourd'hui la crème de l'athlétisme ivoirien. Quatre de niveau africain: Kragbé Suzanne (lancer du disque), Okou Rosvitha (100m haies), Zahi Carole (sprint) et Gogbeu Francis (Sprint masculin). Les quatre autres, à savoir Ahouré Murielle, Ben Youssef Méité, Koffi Hua et Ta Lou Marie-Josée, étant de niveau mondial. Tous ces athlètes et bien d'autres ont besoin de travailler dans de bonnes conditions pour se donner le maximum de chances d'offrir à la Côte D'ivoire, sa première médaille d'or à des Jo ou à des Championnats du monde. Le geste de la Solidarité Olympique est donc bien plus que salutaire.
Cyril Sety