Le Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (SYNESCI) plaide pour qu'il n'y ait plus de perturbations dans le milieu de l'école à Grand-Lahou (sud, région des Grands ponts), comme ce fut le cas au cours de l'année scolaire écoulée.
Nous avons enregistré beaucoup de perturbations au sein de notre établissement l'année dernière. Ces arrêts de cours répétés avaient amené les enseignants à fournir des efforts supplémentaires pour achever le vaste programme. Nous souhaitons avoir une année scolaire apaisée , a déclaré, mercredi, le secrétaire général dudit syndicat, Kokola Dorgelès, lors d'une rencontre entre le directeur régional de l'Education nationale et de l'Enseignement technique (DRENET) de Dabou et les acteurs locaux du système éducatif.
Le syndicaliste a aussi attiré l'attention des autorités sur l'image du lycée moderne Arsène Usher Assouan aujourd'hui comparable à un champ de ruine et dont les bâtiments dégradés sont aussi en deçà des capacités d'accueil. Pour cette année scolaire, nous enregistrons 65 classes pour 23 salles de classes. Il n'y a ni éclairage dans les salles, ni portail, ni clôture. Nous travaillons dans des conditions difficiles , a-t-il indiqué.
Se prononçant sur la question des installations de l'établissement secondaire, le DRENET Silué Lanciné a rassuré avoir saisi le Programme présidentiel d'urgence (PPU) afin que sa réhabilitation soit prise en compte.
L'année scolaire 2013-2014 a été émaillée de nombreux incidents à Grand-Lahou avec des manifestations d'élèves pour exprimer leur mécontentement face à certains points au niveau des frais d'inscription, rapporte-t-on.
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