mercredi 1 octobre 2014 par Autre presse

De retour à Abidjan vendredi en provenance de Grenoble (France) où il séjourne depuis cinq, l'artiste Waiper Saberty était le lendemain 27 septembre 2014, à Central Park ? La maison du live. Un espace dédié au live reggae les samedis. C'est avec plaisir qu'il y a retrouvé, Jahweh en congé à Abidjan et qui fera connaître Brand new day, son premier album. Sur la scène, Spyrow et le Positif band visitaient un riche répertoire du reggae tout en incluant quelques uns de ses titres dont le prochain Kouglizia, une adaptation reggae du célèbre chant de l'Ivoirien François Lougah. C'est avec enchantement que Waiper Saberty, invité sur la scène par Spyrow, reprend avec le Poisitif band Ninety six degree in the shade de Third world. Après la scène, Reggaedebabi l'a rencontré pour vous.

De retour à Abidjan depuis quand ?
Depuis le vendredi 26 septembre.

Vous y êtes pour un long séjour ou un séjour court ?
Je suis à Abidjan pour un séjour qui va durer deux mois.

Comment Waiper explique-t-il sa longue absence du pays et de la scène reggae à Babi ?
J'ai été absent du pays pour le travail qui était nécessaire à faire en France. J'ai fini, je descends (Ndlr ; à Babi).

Comment se définit ce travail fini ?
C'est un album et maxi de quatre (4) titres. Une soirée est prévue le 6 et le 7 précédée le 5 octobre d'une conférence de presse concernant Festi-Lutte qui est le festival de la lutte contre la piraterie.

Quel est le nom de baptême de ce maxi ?
L'album se nomme Maturité.

La maturité pour évoquer quel sujet ?
Pour dire que je suis le doyen. Le vieux père des autres. J'insiste sur le fait qu'il faut consulter les aiguilleurs pour que la jeune génération comprenne les fondamentaux. Beaucoup prennent de l'âge mais est-ce à dire qu'ils sont arrivés à maturité, à l'âge de la sagesse. Il n'y en a pas beaucoup. Ce n'est pas que je me décerne ce titre mais c'est une réflexion sur laquelle je me suis penché pour dire qu'à la fin de ce qu'on fera à l'image de Festi-Lutte, il va falloir qu'on installe un centre de ressource pour les artistes ivoiriens de sorte qu'ils apprennent leurs droits et devoir. Ils doivent savoir ce que sont les droits d'exécution publique, les droits de diffusion, les droits de reproduction mécanique, etc. Mias, tout cela ne s'apprend pas à l'Insaac [Institut National Supérieur des Arts et de l'Action Culturelle ! ... suite de l'article sur Autre presse

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