jeudi 9 octobre 2014 par AIP

Abidjan - Le chef du centre antirabique de l'Institut national d'hygiène publique (INPH), Pr Bénié Bi Vroh Joseph, a affirmé, mercredi, à Abidjan, que l'espoir d'une diminution du risque arabique est permis malgré le "haut risque" que présente cette maladie.

" La Côte d'Ivoire est un pays à haut risque rabique mais l'espoir d'une diminution de l'enzootie rabique est permis ", a déclaré Pr Bénié Bi, lors de la journée mondiale de la rage célébrée dans la commune d'Abobo, au Nord d'Abidjan, en présence du Directeur de cabinet du ministère des Ressources animales et halieutiques, Méité Zoumana, représentant le minsitre Kouassi Adjoumani.

Pour le spécialiste, cette diminution passe par une sensibilisation accrue des populations au risque rabique et à la vaccination préventive contre la maladie. Il a indiqué que la contre la rage dans le pays est confrontée à l'ignorance et la négligence des populations, le non respect du calendrier vaccinal par les propriétaires d'animaux, le coût élevé du vaccin, le manque d'équipement et de formation des pratiquants.

Onze cas de décès par rage humaine ont été enregistrés de janvier à septembre 2014, dont la majorité reste les enfants car étant les plus touchés, a-t-il fait savoir, précisant que durant la même période 7543 personnes ont été mordues ou griffées par un chien. " Soyons des relais pour que chaque cas de morsure ou griffure soit signalée dans un centre de santé", a-t-il exhorté.

Quant à la présidente de l'association de vétérinaires privés et patriciens de Côte d'Ivoire, Dr Soaga Germaine, elle a affirmé que la maladie peut être vaincue. Mais, a-t-elle dit, cela nécessite une union sacrée de tous.

"La rage peut être évitée. La rage être éliminée", a déclaré Dr Soaga, appelant à une volonté politique réelle et des investissements significatifs.

(AIP)
ik/ask

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