jeudi 9 octobre 2014 par AIP

Bouaké-Des acteurs des services centraux et déconcentrés de santé ivoiriens et les agences des Nations Unies impliquées dans l'exécution du projet d'appui du gouvernement Suédois pour l'accélération de la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile intitulé ?'initiative H4+SIDA'', ont procédé, lundi, à Bouaké, à l'évaluation des interventions de ce projet dans la région sanitaire de Gbèkè, dans le but de lever les obstacles et accélérer l'atteinte des objectifs.

Les participants ont suivi des présentations sur l'état de la mise en ?uvre des activités du projet notamment, les soins obstétricaux et néonataux d'urgences, la prise en charge intégrée des maladies de l'enfant et du nouveau né, la notification des décès maternels ainsi que le niveau de l'atteinte des indicateurs, avant de faire des recommandations.

Le coordonateur national de l'initiative, Dr Liagui Ouattara, note des avancées notables et un apport positif des interventions, malgré les efforts qui restent à faire. C'est vrai que nous n'avons pas atteint les objectifs que nous nous sommes fixés, mais on voit que nous sommes sur la bonne voie, parce que les indicateurs sont en nette progression vers l'atteintes des objectifs, a-t-il affirmé, invitant les femmes aux consultations pré et post-natales.

Le directeur régional de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, Dr Koffi N'Guessan, a relevé qu'il s'agit d'une ?'très belle initiative qui a permis de booster les activités de la santé de la reproduction dans la région''.

Le bilan est positif, a-t-il, ajouté, plaidant pour la poursuite des efforts notamment, le renforcement de capacités du personnel, pour l'amélioration des résultats.

Depuis 2013 et pour une durée de trois ans, la Côte d'Ivoire bénéficie de l'initiative H4+SIDA du gouvernement Suédois exécuté avec l'appui de cinq agences des Nations Unies à savoir, l'UNFPA qui en est l'administrateur, l'OMS, l'UNICEF, l'ONUSIDA, et l'ONUFEMMES.
Mis en ?uvre dans huit districts sanitaires dont deux dans la région sanitaire de Gbèkè, trois dans le Hambol et trois dans le Kabadougou-Bafing-Folon, le projet qui cible les femmes en âge de procréer, les femmes enceinte, les nouveau-nés, les enfants de moins de cinq ans, doit contribuer à la stratégie globale d'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant.

Les interventions menées dans les différents districts sanitaires visent spécifiquement à réduire la mortalité maternelle de 614 à 149 pour 100.000 naissances vivantes, la mortalité néonatale de 38 à 10 pour 1.000 naissances vivantes la mortalité des enfants de moins de cinq ans de 108 à 50 pour 1.000 naissances vivantes.


nbf/ask

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