mercredi 15 octobre 2014 par Afrique Inside

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d'Abidjan affiche un dynamisme à l'image de la zone UEMOA marquée par des perspectives de croissance importantes. La BRVM a atteint en septembre son record de capitalisation à 6 283 milliards de FCFA. Basée à Abidjan en Côte d'Ivoire et crée en 1998, elle regroupe 8 pays d'Afrique francophone: Bénin, Togo, Burkina Faso, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Côte d'Ivoire. Elle occupe actuellement la 6ème place des 24 Bourses africaines, après celles de Johannesburg, Lagos, Le Caire, Casablanca et Nairobi. De nouvelles introductions dont Bank of Africa et Total Sénégal devraient lui permettre de renforcer son attractivité. Un fort potentiel que la BRVM est venue promouvoir à Paris le 30 septembre et 1 octobre lors des BRVM investment days. Entretien avec le Directeur de la BRVM, Edoh Kossi Aménounvé.

Afriqueinside : Est-ce la BRVM espère conclure l'année 2014 comme en 2013 sur une très forte capitalisation en hausse?

Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Aujourd'hui nous sommes à plus de 6000 milliards de capitalisation et j'espère que nous allons finir l'année en hausse. Nous sommes dans une tendance qui se consolide. Si tout se passe bien nous devrions être en hausse par rapport à l'année dernière. Le premier facteur, c'est l'évolution des cours, si les cours progressent nous pouvons espérer une capitalisation en hausse, le second facteur concerne de nouvelles admissions et nous en attendons deux d'ici la fin de l'année.

Afriqueinside : Pourquoi les BRVM Investment Days ?

Les BRVM Investment Days sont tournées vers les investisseurs internationaux en portefeuilles en Afrique qui sont absents de la BRVM à la cote. Et cela pour quelles raisons?
Disons une méconnaissance de notre marché, des sociétés cotées ou encore une méconnaissance des mécanismes d'accès à notre marché de la BRVM. C'est pour cette raison que nous sommes venus à Paris pour les rencontrer. Aussi, nous sommes venus avec des émetteurs leur parler des perspectives d'activités, avec des intermédiaires boursiers venus leur expliquer comment on peut acheter des obligations sur notre marché.
Les émetteurs, nous les cherchons dans notre région d'abord à travers les privatisations et les fonds de private equity, et aussi des admissions volontaires. C'est un travail qui portera ses fruits dans les mois à venir. ... suite de l'article sur Autre presse

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