jeudi 16 octobre 2014 par Jeune Afrique

L'ancienne Première dame ivoirienne Simone Gbagbo sera principalement poursuivie pour "atteinte à la sûreté de l'Etat" lors d'un procès qui va débuter le 22 octobre à Abidjan, a déclaré mercredi l'un des ses avocats à l'AFP.

Surnommée la "Dame de fer", Simone Gbagbo, 65 ans, est accusée par la Cour pénale internationale de "crimes contre l'humanité" commis durant la crise postélectorale.
Mais à l'instar des 90 autres prévenus, tous des personnalités proches de l'ancien président Laurent Gbagbo, qui seront également jugés à partir du 22 octobre, Simone Gbagbo est principalement poursuivie pour "atteinte à la sûreté de l'Etat", a déclaré Me Rodrigue Dadjé.
Simone Gbagbo a été autant respectée pour son parcours dans l'opposition que crainte en tant que "présidente" à poigne, accusée d'être liée aux "escadrons de la mort" contre les partisans d'Alassane Ouattara, désormais au pouvoir, qu'elle a toujours honni.

Dans l'ordonnance de renvoi, dont l'AFP s'est procurée quelques pages, l'ex-Première dame est poursuivie pour "atteinte à la défense nationale", "attentat ou complot contre l'autorité de l'Etat", "constitution de bandes armées", "direction ou participation à un mouvement insurrectionnel", "trouble à l'ordre public" ou encore "rébellion". ... suite de l'article sur Jeune Afrique

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023