jeudi 30 octobre 2014 par Linfodrome

L'absence de l'unique sage-femme et du seul infirmier de Bagoua, village situé dans le département d'Agnibilekro, a été fatale à Mandodja Adjo Béatrice. Partie pour donner naissance à l'enfant qu'elle portait, elle y a laissé sa vie.

Les faits remontent au 3 octobre 2014, selon les informations rapportées par le mari de cette dernière, Kouassi Kouamé, employé auFonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (Firca) et travaillant pour le compte deTropical Ruber Côte d'Ivoire (Trci) d'Attiengué. Il nous a joint par téléphone, le mardi 28 octobre, pour exprimer sa douleur face au décès de sa dulcinée avec qui il a trois enfants, y compris la dernière née.

C'est un époux meurtri et écoeuré qui ne sait à quel saint se vouer qui narre les faits. Le mardi matin, je m'apprête à rentrer sur le village. Ma femme m'appelle pour dire qu'elle va nous préparer à manger. Je l'a rappelle plus tard, lui demandant de préparer assez parce que je viens avec un ami. Mais vers 13H, elle m'appelle pour dire qu'elle a des contractions. Alors que je suis encore en route, on m'appelle pour m'annoncer qu'elle est décédée , explique avec d'une voix nouée Kouamé Kouassi. C'est arrivé à Agnibilekro que le mari éploré comprendra tout ce qui s'est réellement passé.

Selon les témoignages des parents, suite aux contractions, dame Mandodja Adjo Béatrice est conduite à la maternité de Bagoua. Malheureusement, ils ne trouveront ni la sage-femme ni l'infirmier pour les accueillir, sinon la fille de salle. Si l'infirmier dit être malade, la sage-femme elle est portée disparue. Ce vendredi, jour de travail, elle aurait effectué un déplacement. ... suite de l'article sur Autre presse

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