Danané - Les projets de réinsertion communautaire (PRC) dont le lancement de la mise en ?uvre des activités s'est déroulé, il y a une semaine, viennent de franchir la première phase marquée par la formation des acteurs et bénéficiaires des départements de Danané et de Zouan-Hounien.
Cette première phase, d'une durée d'une semaine, a pris fin samedi dans les deux départements.
Les bénéficiaires, au nombre de 140 personnes (hommes et femmes), ont suivi les consignes données pendant la cérémonie du lancement, à savoir être conscient que ces activités se font en groupe et non individuellement, exercer ces activités de manière à les pérenniser.
Aux ex-combattants, à écouter les acteurs du projet, il n'y a qu'une seule réinsertion. "Après celle-ci, il n'y en aura plus, d'où, le sens du sérieux qu'il faut y mettre", ont-ils conseillé aux bénéficiaires.
A Zouan-Hounien, le chef de l'antenne ADDR Toulépleu, Diomandé Agama, a, par ailleurs, encouragé ceux des ex-combattants qui possèderaient encore des armes à les déposer, même par personne interposée.
Dans le cas contraire, si d'aventure, ces armes sont découvertes plus tard, la personne perd immédiatement le bénéfice de ce projet et sera rayée de la base des données, non sans être poursuivie si l'arme a été utilisée pour commettre une infraction, a-t-il précisé.
Il a expliqué à chacun des bénéficiaires que ces projets ne sont pas une récompense pour avoir pris des armes, mais, pour permettre à chacun de gagner sa vie, en travaillant.
"Ne vous demandez pas pourquoi vous avez eu ces projets, de peur que vous ayez comme réponse : parce que vous avez combattu pour Gbagbo ou pour Alassane. Dites plutôt : Que dois-je faire pour bénéficier pleinement de ces projets? Comme ça, vous verrez leur importance", s'est adressé le chef de l'antenne ADDR de Toulépleu aux ex-combattants.
Eb/kp