Bongouanou - Le Programme d'appui à l'amélioration de l'employabilité et de l'insertion des jeunes (PAAEIJ) a été présenté, lundi, au corps préfectoral du Moronou (Centre-est), lors d'une rencontre avec une délégation du ministère du Plan et du Développement.
"Le PAAEIJ consiste à appuyer les reformes visant à améliorer l'employabilité des diplômés de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur ainsi que l'insertion des jeunes", a fait savoir le chargé de la programmation des projets d'investissement au ministère d'État, ministère du Plan et du Développement, M. Cissé Marcelin, qui conduisait la délégation.
Ce programme qui, a-t-il souligné, est mené en partenariat avec l'Union des villes et communes de Côte d'Ivoire (UVICOCI), a été conçu à l'issue des préoccupations formulées dans les différentes régions de Côte d'Ivoire sur la problématique de l'employabilité lors de l'élaboration du plan national de développement.
Financé par la Banque africaine de développement (BAD), le PAAEIJ porte sur l'employabilité durable des jeunes et vise, à terme, la création de 2000 emplois. Dix-huit communes dont celle de Bongouanou ont été sélectionnées pour la phase de démarrage. C'est ainsi que 50 jeunes vont être pris en compte avec 40% de taux de représentativité des femmes. Et ce, dans toutes les communes retenues.
"Il s'agit d'un programme innovant qui vise à mettre les jeunes en situation de travail et à réaliser, sur la base des indemnités qui leur sont reversées sous forme de rémunération, une épargne devant constituer un apport initial pour la réalisation d'un projet de leur choix sous forme d'activité génératrice de revenus", a expliqué le directeur des stratégies générales de planification et de l'emploi au ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Adjehi Dédé Géneviève, à l'issue d'une présentation du PAAEIJ.
Le préfet de la région du Moronou, Mme Nemlin Houandé Henriette, pour sa part, a salué ce projet, en mettant principalement en évidence sa simplicité et son caractère pratique. Elle a aussi souhaité que les autres projets, à savoir le FIDES et le Fonds national jeunes (FNJ), puissent s'inspirer de son mode opératoire.
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