jeudi 6 novembre 2014 par L'Inter

Août 2012-novembre 2014, voilà plus de deux ans que l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des Ex-combattants (Addr) a démarré ses activités opérationnelles.

Elle a décidé de marquer une halte et d'apprécier le chemin parcouru. Au cours d'un séminaire sur deux jours, qui a débuté hier, mardi, à l'espace Latrille Events de Cocody, cette structure dirigée par Fidèle Sarassoro a fait son bilan. Il ressort que sur un effectif de 74.068 ex-combattants identifiés, 44. 493 ont été réinsérés, soit 60%, au 3 novembre 2014.

29.575 ex-combattants, soit 40% reste encore à désarmer à 12 mois des échéances électorales à venir. 18.261 armements et 819.192 munitions de petits calibres ont été également collectés par l'Addr.

L'Etat de Côte d'Ivoire a contribué pour près de 53% au budget de financement 2014-2015 de l'Addr qui s'élève globalement à 92 719 718 846 F Cfa. Dans sa présentation sur le Ddr et le contexte sécuritaire en Côte d'Ivoire, le ministre auprès du président de la République en charge de la Défense, Paul Koffi Koffi a félicité les acteurs pour les avancées constatés avant d'inviter à plus d'actions avant juin 2015 (date prévue pour la fin du processus). Sur 74.000 ex-combattants, 44 000 ont été réinsérés. Plus de 28.000 armes ont été collectés. Cela traduit l'efficacité du programme de ressocialisation. Beaucoup reste à faire. Il faut travailler dans une perspective de durabilité. L'espoir est permis pour ces jeunes. Il faut élargir la question de la réintégration des ex-combattants démobilisés et entrevoir d'une façon générale, la question d'emplois des jeunes. Le président de la République a souhaité que les partenaires techniques et financiers continuent de soutenir ce programme pour que d'ici à l'année prochaine on aille au bout du processus, a déclaré le ministre.

Le Ddr a des effets positifs sur l'environnement national. Il crée un climat favorable à la réconciliation nationale. Il entraîne une baisse considérable de l'indice de sécurité et un manque de risque de violence armée, ajouté le membre du gouvernement, qui, par la suite, a révélé que l'indice de sécurité est passé de 3,2 en 2012 à 1,16 en 2014. ... suite de l'article sur L'Inter

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