jeudi 6 novembre 2014 par Soir Info

Un drame a été évité de justesse, le lundi 3 novembre 2014, peu après 20 h, à la frontière ivoiro-libérienne.

C'est qu'à l'origine des événements, un élément des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) prénommé Fani (sans matricule, selon des sources sécuritaires) posté au corridor des villages Blindouba et de Nero Palmci (23 km de Tabou) à la frontière fluviale avec le Libéria voit venir dans la pénombre un taxi conduit par Diomandé Abou. Ce dernier qui a refusé de se faire racketter pour un seul passager à déposer juste de l'autre côté du corridor, n'obtempère pas aux injonctions de Fani. Celui-ci prend cet acte comme une défiance. Aussitôt, il prend le taxi-brousse en chasse à bord duquel se trouve également Koné Moustapha, l'apprenti.

L'élément des Frci qui voit la situation lui échapper ouvre le feu avec son pistolet, à deux reprises. Le chauffeur qui se trouve en plein village de Nero tente de se mettre sur le côté afin d'éviter le pire. C'est à ce moment que l'élément des Frci se saisit de son arme de guerre, une kalachnikov et libère une salve de tirs.

S'agissait-il de tirs de sommation ou visait-il le taxi? Personne ne peut répondre à ces interrogations. Seulement, aussitôt, les populations de Nero et celles de Blindouba qui assimilent cette fusillade à une attaque courent dans tous les sens. C'est la débandade. Le chauffeur de taxi et son apprenti qui réussissent à rejoindre la ville de Tabou informent les syndicalistes qui saisissent la gendarmerie et l'Organisation des nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci). ... suite de l'article sur Soir Info

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