jeudi 6 novembre 2014 par Service d'information de l'ONU

Le virus Ebola en Afrique de l'Ouest entrave les capacités des gouvernements à générer des recettes, augmentant les risques de faire flamber les dettes nationales et étrangères, ce qui pourrait accroître leur dépendance à l'égard de l'aide, selon une étude publiée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Nous devons nous assurer que le virus Ebola ne provoque pas un effondrement socio-économique, souligne le Directeur du Bureau régional pour l'Afrique du PNUD, Abdoulaye Mar Dieye. Cette crise grève déjà lourdement les budgets et réduit la marge de man?uvre dont dispose les gouvernements pour faire les investissements nécessaires dans des secteurs cruciaux tels que la santé et l'éducation des citoyens .

Selon lui, les conséquences de la crise liée à Ebola se feront sentir longtemps après que l'épidémie soit maîtrisée.

Les gouvernements de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone accusent un déficit total de 328 millions de dollars qui les empêche de fonctionner aux niveaux d'avant la crise, selon cette étude. Ce déficit est provoqué par l'augmentation des dépenses visant à faire face à la crise liée à Ebola et aux contraintes budgétaires émanant du ralentissement des activités économiques telles que le tourisme, le commerce et le secteur minier. ... suite de l'article sur Autre presse

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