mardi 11 novembre 2014 par AIP

Abidjan ? Quarante journalistes ont bénéficié lundi, d'une formation sur le genre dans la police nationale, afin de les amener à intégrer cette notion pour mieux se pencher sur la marginalisation dont peuvent être victimes des personnes au motif de leur sexe et de leur position sociale.

Le genre indique-t-on, est un ensemble des règles, normes, coutumes et pratiques qui transposent les différences biologiques entre les individus mâles et femelles de l'espèce humaine en différences socialement construites entre hommes et femmes et entre garçons et filles.

Les services de police étant souvent confrontés à différents obstacles, qui doivent être continuellement examinés et résolus, en particulier dans le domaine du genre, il est important que les journalistes s'associent pour relever les différents défis, précise-t-on.

Pour se faire, les journalistes doivent dénoncer l'impunité des auteurs de violence basé sur le genre (VBG), du fait d'un consensus social tacite, les pressions qui considère que la violence envers les femmes relève d'une simple dispute conjugale qui peut et doit être réglée en-dehors du système de justice pénale, et la tendance à considérer la maltraitance des enfants comme une affaire de famille.

Ils devront également s'attaquer à la stigmatisation des femmes qui subissent des violences sexuelles du fait des membres de leur entourage, la culpabilisation des victimes, l'isolement des victimes après le traumatisme, et la perception de la maltraitance comme un sujet de honte pour les victimes.

Initié par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), cette formation a conduit à la mise en place d'un réseau devant suivre les activités de la police en matière de genre, de lutte contre les VBG. Il a été animé par des agents de la police des Nations Unies.

kam

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