jeudi 13 novembre 2014 par Jeune Afrique

Manquant de fonds propres, la Société ivoirienne de raffinage retarde son plan d'extension. Elle espère lever 200 millions de dollars auprès des banques.

La Société ivoirienne de raffinage (SIR) peut-elle être la grande perdante de la croissance ivoirienne ? Plus de trois ans après l'arrivée d'Alassane Ouattara au pouvoir, qui a fait de l'économie le marqueur de son mandat, la première entreprise industrielle du pays doit sans cesse solliciter des investisseurs pour lever les fonds nécessaires aux financements de ses achats de pétrole brut.

Marges réduites

Si son chiffre d'affaires est impressionnant à l'échelle du pays ­ - 1 608,5 milliards de F CFA (2,4 milliards d'euros) en 2012 -, ses marges extrêmement réduites ne lui permettent pas de s'autofinancer.

"Sur le moyen terme, notre axe central est la sécurisation des approvisionnements en pétrole pour faire fonctionner la raffinerie", confirme une source au sein de la SIR. L'exercice est malheureusement devenu une routine, le raffineur manquant cruellement de fonds propres. Une situation rendue plus délicate encore en raison des dettes de l'État. Sur les derniers mois, cette créance est estimée à plus de 50 milliards de F CFA. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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